Journée des Arts à Tours - Jeudi 21 décembre

Une fin d'année enthousiasmante pour la douzaine d'adhérents et adhérentes qui ont eu la bonne idée de profiter de cette journée pleine de surprises et de partages. Découverte du Centre de Création Contemporaine Olivier Debré, découverte de 3 expositions très différentes et très intéressantes, d'autant plus qu'elles étaient introduites par la présentation qu'en a fait Quentin, notre guide, passionné et érudit sur les artistes et leurs créations.

 

Le diwan du démon

Trois artistes iraniens, Ramin Haerizadeh, Rokni Haerizadeh, Hesam Rahmanian, nous entrainent dans une exposition où l'art est partout sur les parois comme il est partout dans la vie; c'est du moins leur approche, qui pourtant se heurte à la guerre et à la dictature, à l'idéal et au quotidien. Le diwan est à la fois un recueil littéraire pour l'iranien et le siège du pouvoir pour l'arabe. Dans les contes orientaux, le démon n'est pas le diable mais plutôt un génie qui peut être bénéfique ou maléfique, selon son (notre ?) humeur !

 

Astèr Atèrla

Traduction ? A c't'heure, sur terre, là !

On sent tout de suite qu'on va faire dans le concret !

Une trentaine d'artistes réunionnais exposent pour la première fois en France, présentant une panoplie des techniques les plus diverses, mêlant contemporain et traditionnel, colonial et autonomiste. Tout interroge, tout nous décale de notre centre métropolitain, tant l'ile est aussi bien tournée vers le Pacifique, l'Inde, l'Asie du Sud-Est, et bien sûr l'Afrique !

La figuration à l'envers

L'évolution d'Olivier Debré est assez fascinante, rythmée par ses rencontres avec des artistes (Picasso, Rothko, etc.) qui sont autant d'encouragements et d'indicateurs dans sa recherche artistique.

C'est ainsi que l'exposition (dessins et tableaux) nous fait parcourir les différentes périodes qui ont scandé sa progression vers une expression personnelle à la fois exclusive et synthèse de l'histoire de l'art.

C'est peut-être sa "figuration à l'envers".

 

 

Rue Colbert :

- couscous de lapin 

trilogie de chocolat

- café !

 

La Clinique du Street Art

 

Une petite bruine en attendant l'heure de la visite ?

On cherche un abri ...

à la cathédrale St Gatien et on admire les vitraux du XIIIème siècle ...

ou on se réfugie dans sa bulle !

L'ancienne clinique St Gatien a été bien soignée ! Quelle enthousiasmante aventure que de parcourir ces couloirs et ces locaux médicaux transformés en salles d'expositions obscures, en cavernes recevant l'art pariétal du 21ème siècle !

Chacun sa torche, chacun son avis sur la bonne destination de ce jeu de piste artistique ! Magnifique !


Plaisir d'écrire - 12 décembre

Ce mardi matin, Françoise, grand reporter missionnée par l’UTL, a t'elle perturbé l'intimité créatrice de l'atelier, mitraillant à tout-va l’assemblée réunie pour la séance mensuelle ? On sait combien la présence de l'observateur peut perturber certaines expériences scientifiques ! 

Mais non, nos écrivains et écrivaines ne sont pas sujets de laboratoire ; ils et elles ont vite retrouvé leur sérénité et le plaisir du partage. Les écrits et les échanges ont su comme chaque mois entrainer nos voyageurs immobiles dans un périple envoûtant et ô combien gratifiant.


Conférence du 7 décembre

Pièce en 5 actes de Gilles MONTAMBAUX pour expliquer  :

Comment l'eau est arrivée au Château de Versailles

Une lutte incessante contre des reliefs aux altitudes contrariantes, des besoins en eau toujours croissants et des ressources de plus en plus éloignées. Des savants contraints à l'ingéniosité afin de résoudre cette quadrature du cercle, au sein du nouvel "observatoire royal" . Résultat : la fameuse "Machine de Marly" qui permettra de "remonter" les eaux de la Seine sur 150 m. Et un autre projet fou abandonné à mi-parcours : le prélèvement aux sources de l'Eure à 80km de là, d'où les belles ruines de l'aqueduc de Maintenon.

 

Épilogue : des milliers de morts pendant ces travaux, et un budget "adduction d'eau" représentant environ 40% des dépenses globales du chantier de Versailles !

 

Au moins, on aura échappé au détournement des eaux de la Loire depuis Briare. Là encore, l'altitude n'était pas favorable !

 


Visite guidée du 7 décembre aux Archives départementales - Vineuil

 

C'est Madame  Malandrin, Cheffe du service des archives historiques et iconographiques, qui a présenté au groupe UTL (11 personnes) cette exposition sur la Guerre d'Algérie. Histoire tragique encore présente dans certains esprits ; bon nombre de nos concitoyens y ont été mêlés, directement ou indirectement. Le récit talentueux de notre guide sur les panneaux et objets exposés a fait remonter chez certain(e)s des images et des souvenirs riches de sens et d'émotions.
A voir et à revoir !

Plaisir Musical du 7 décembre

3ème séance : Camille Saint Saëns et le violoncelle

 

 Le violoncelle, méconnu jusqu’au 18e siècle, va quitter son rôle de simple faire-valoir grâce aux premiers concertos de Vivaldi et aux suites de Bach. Mais c’est surtout Luigi Boccherini (1743-1805) qui va révolutionner l’écriture pour violoncelle. Pour preuve, ce quintette à cordes n°6 que nous découvrons, tout en légèreté et virtuosité.

Camille Saint Saëns (1835-1921) sera avant tout un remarquable organiste et pianiste.

Notre professeur Jack PREVOST nous montre comment, à partir de 1860, ses compositions gagnent en subtilité et en structuration.

 

L’écoute du « tube » de Saint Saëns «  Le Cygne » du Carnaval des Animaux (1886) mais aussi des sérénades, sonates et concertos révèle le violoncelle dans sa puissance sonore et son timbre éclatant.

Au 20ème siècle, les goûts musicaux ont changé. A la fin de sa vie, Saint Saëns se verra délaissé et ne sera guère reconnu des nouveaux compositeurs en vogue tels que Debussy, Ravel ou Stravinski.

  

 

Petit clin d’œil local, Camille Saint Saëns sera le tout premier compositeur de renom à écrire une musique de film : « l’assassinat du Duc de Guise » (1908), musique qui, paraît-il, sert de fond musical… au Château de Blois !

 

Théorbe ? Vous avez dit Théorbe ? Oud ? Luth !

Ces instruments seront à l’honneur lors de notre rendez-vous du 11Janvier 


Le groupe Inter générations

 

 

 

À L'ÉCOLE

Comme l'an dernier, le groupe "Sciences à l'École" honore son partenariat avec le regroupement pédagogique intercommunal "Villeromain - Villemardy - Périgny" en animant des ateliers sur novembre et décembre. Le thème retenu cette année : la motricité des animaux.

Les premières séances ont permis de comprendre pourquoi et comment se déplacent les animaux, selon leur milieu et selon leur espèce et leurs attributs (l'évolution). Il a ensuite fallu détailler ces attributs et parler d'anatomie : os, muscles et organes, peau poils, plumes, écailles. Pour arriver fin novembre à l'observation au microscope.

Prochaines séances : biomimétisme et modélisations !

 

 

 

 AU LYCÉE

Le Groupe "Rencontres Lycéennes" était aussi à la manœuvre depuis la rentrée, pour ses habituelles simulations d'entretiens en recherche d'emploi ou de stage, avec nos partenaires des lycées professionnels.

 

L'École de la 2ème Chance, à Blois, en septembre.

Une quinzaine de stagiaires rencontrés en simulations d'entretiens.

L'Agro Campus des 2 Vallées est un nouveau partenaire de l'UTL.

Interventions en octobre au Lycée Horticole de Blois.

Première phase : deux classes de terminales rencontrées en ateliers "CV". Pourquoi un CV ? Pour qui ? Comment ?

Deuxième phase en février : application par les simulations : rencontre entre bénévoles de l'UTL (binôme) et chaque lycéen(ne) ; mise en situation, conseils.

En octobre, simulations d'entretiens avec les 1ère année du BTS SAM (Support à l'action managériale).

En signe de reconnaissance, l'association des élèves a pris une adhésion à l'UTL.

 

Fin novembre, simulations d'entretiens avec l'ensemble des élèves de Seconde professionnelle (environ 80).

La plupart ont 15 ou 16 ans. Qui seront-ils dans dix ans ?

 

Et en décembre, partenariat lui aussi relativement ancien avec le Lycée Ampère de Vendôme, avec les étudiant(e)s de BTS MOS 1ère année (Management opérationnel de la sécurité).


Visite du 21 novembre au Château - Sur Les traces du MNR

Visite au musée des Beaux Arts de Blois

 

 

A la fin de la seconde guerre mondiale, 60 000 œuvres récupérées (entre autres) dans les collections privées de Göring et de Hitler furent renvoyées en France. 45 000 furent restituées à leurs propriétaires, les 15 000 autres font, encore aujourd’hui, l’objet de recherches.

Parmi elles, 2 200 ont été confiées aux musées nationaux.

Ce sont les M (Musées) N(Nationaux) R(Récupération).

 

 

 

Ces œuvres n’appartiennent pas à l’Etat ; il n’en est que le détenteur provisoire. 17 d’entre elles sont exposées au Musée des Beaux-Arts de Blois. Elles sont clairement identifiées : 11 sont des peintures et 6 des tentures.


Conférence du 16 novembre

 

Tintin, ce subversif méconnu !

 

Jean-Philippe COSTES a démontré à quel point Tintin ne respecte ni les pouvoirs en place, ni les valeurs de la bien-pensance, comment Hergé ridiculise la plupart des professions, des titres et des exploits.

 

Hergé ne compte finalement que sur la science pour "sauver le monde" et porte au plus haut l'amitié, seule valeur sûre et universelle.

 

Pour retrouver l'argumentaire de l'auteur :

"Tintin au pays du mal -  La face cachée d'une étoile mystérieuse"

aux éditions Liber., 142p


les Mercredis de Michel Maraone - 15 novembre

Première étape de la balade proposée par Michel MARAONE au travers de la littérature médiévale : Le Roman de Renart.

Avant d'entrer dans le texte, il faut expliquer le contexte, une langue nouvelle qui n'est plus le latin et pas encore le français : le roman, écrit d'abord (nous avons connaissance de 3 auteurs ... au moins), puis copié, recopié, et raconté.

Des personnages, les animaux, qui représentent ceux qu'il serait "subversif" de nommer : les nobles, les ecclésiastiques, les grands bourgeois, ceux dont on va se moquer, et puis les hommes : les vilains, qui habitent des villas (les fermes).

Quant le public est bien ancré dans ce Moyen-Âge, c'est le moment de lire les aventures de Renart, d'Ysengrin, de Noble, où le petit se joue du grand, et où le petit est à son tour mis à mal par le plus humble.

La soumission au pouvoir n'empêche pas la ruse !

Et le conteur paie de sa personne pour jouer tous ces personnages hauts en couleur, parfois délicats, parfois rugueux !

 

Prochaine séance le 13 décembre : l'amour courtois


Conférence du 9 novembre

Didier ROUX, ancien élève de l'ENS de Saint-Cloud, ancien directeur R&D du Groupe Saint-Gobain, membre de l'Institut, président de la fondation La Main à la Pâte.

Climat et énergie : les défis sont devant nous. 

Thème d'actualité s'il en est. Thème qui nous interroge et nous enjoint à nous positionner, pour les générations qui viennent après nous, avec réalisme, sur la base de données chiffrées et validées scientifiquement. Thème politique et polémique, bien entendu, mais qu'il nous faut affronter avec lucidité, et pourquoi pas aussi avec militantisme. 

Remarquable conférencier !


Déplacement à Paris

Dès la rentrée de novembre, l'UTL était parisienne pour profiter de cette exceptionnelle rétrospective proposée par le Musée d'Art Moderne sur l'œuvre de Nicolas DE STAËL. Utilement initié(e)s par la conférence fin septembre de MF LAVALADE, les Blésois et Blésoises ont goûté cette peinture de couleur et de lumière, et retrouvé l'évolution de l'artiste au fil des ans.

 

A midi, déjeuner convivial au " Village à Neuilly".

A recommander !

Après-midi à la Fondation Louis Vuitton pour la rétrospective non moins exceptionnelle concernant l'artiste américain Mark ROTHKO. D'un accès plus complexe, d'un parcours plus surprenant, parfois plus austère, on a bien senti que l'exposition avait moins convaincu nos adhérent(e)s.

 

La proximité proposée par la fondation entre Giacometti et Rothko n'aurait sans doute pas été désavouée par l'artiste, lui qui refusait pourtant tout rapprochement artistique.

Mais la vedette principale n'était-elle pas le bâtiment lui-même ? Cette œuvre improbable de Franck GEHRY ne peut vraiment pas laisser indifférent. Tous les superlatifs sont nécessaires pour tenter sa description. Merci à Patrick d'avoir apporté quelques éléments concrets permettant de mesurer la performance des ingénieurs, constructeurs, artisans et industriels, qui ont su réaliser le rêve de Bernard ARNAULT interprété par un artiste parfois plus sculpteur qu'architecte !

Et quel panorama !

Superbe voyage, avec un chauffeur de car qui a su respecter les horaires et esquiver les bouchons. Chapeau l'artiste !


Randonnée sur la commune d'averdon

Beaucoup de monde et un beau soleil ce 17 octobre pour cette randonnée qui nous a menés à la ferme des Tresseaux, au voisinage de la Cisse et de la zone humide occupant le fond de vallée. L'éleveur nous y a accueilli avec humour et bienveillance, et avec ce militantisme qui caractérise les professionnels passionnés par leur métier. Il nous a expliqué ses pratiques d'élevage, sa contribution à la sauvegarde de l'écosystème, sa manière douce de communiquer avec ses bêtes. Et quelles bêtes ! Les vaches Highland Cattle, d'origine écossaise, se prêtent parfaitement à cette façon "durable" de concevoir l'élevage, même si le réchauffement climatique complique leur acclimatation. Sur la photo, on voit Marceline (la sœur jumelle de Mélusine), recevant le coup de peigne de son esthéticien préféré, et, à ses cornes horizontales et à ses 700 kgs, on reconnait Doogle, le chouchou de ces dames.


Plaisir Musical

Les cours de Jack PRÉVOST ont repris ce jeudi 12 octobre.

1ère séance : La Valse dans tous ses états

Le professeur Jack Prevost a parcouru les évolutions de cette danse depuis  sa création au 18ème siècle. Des compositeurs tels que Schubert, Berlioz ou Schumann popularisent cette musique mais c'est à Vienne qu'elle devient star avec la dynastie des Strauss. Un tour à l'endroit avec la France d'Émile Waldteufel ou Maurice Ravel, un tour à l'envers avec l'incontournable valse Musette pour finir sur une version Jazzy du pianiste Jacky Terrasson !

  

Prochain rendez-vous le 9 novembre : Les thèmes Classiques s'invitent dans la variété et dans le Rock


la Reconstruction de blois

Ce mardi 10 Octobre, belle journée ensoleillée, notre groupe se réunissait autour d’un guide très jeune et très ouvert aux échanges avec notre génération. Il s'agissait de remonter le temps vers les années sombres de la seconde guerre mondiale pour déambuler dans le quartier de Blois qui fut le plus détruit : du château jusqu’à la Loire, 6 hectares ont été victimes des bombardements allemands puis alliés.

L’architecte parisien Charles Nicod, chargé de la reconstruction en 1941, choisit les 3 couleurs qui définissent Blois aujourd'hui : le bleu de l’ardoise, le rouge de la brique et le blanc du tufeau, mais celui-ci sera limité au "décors" des encadrements et modénatures diverses, laissant les structures au béton et aux moellons de pierres dures et les habillages de façades aux enduits.

L'architecte  s'est employé à dégager la vue sur le château et la cathédrale depuis la Loire avec une uniformité dans les hauteurs de bâtiments. De nouvelles places ont permis d'aérer les quartiers et de créer des zones de rencontre.

 

Les travaux débutés en 1946 s’achèveront dans les années 60, pour nous offrir le Blois que nous apprécions aujourd'hui à chaque extrémité du Pont Jacques Gabriel.


Les 26èmes Rendez-vous de l'Histoire

Notre carte blanche aux Rendez-vous de l'Histoire, ce jeudi 5 octobre, fut un réel succès, avec plus de 150 personnes dans l'amphi Denis Papin de l'INSA, dont une soixantaine d'étudiant(e)s d'un lycée orléanais.

 

Louise Gerbier a su captiver son auditoire en démontrant comment les républicains irlandais conservent leurs morts dans la communauté, comment les vivants occupent eux-mêmes le terrain d'une mort longue par les grèves de la faim. Des vivants et des morts, des femmes et des enfants, chacun, chacune, continue à jouer son rôle face à l'occupant.

Bibliographie simplifiée sur le conflit Nord Irlandais

 

 - Histoire de l'Irlande et des Irlandais - Pierre Joannon (2009, Tempus/Perrin)
L'urgence de dire : l'Irlande du Nord après le conflit - Fabrice Mourlon (2018, Peter Lang)
Notre revanche sera le rire de nos enfants - Sorj Chalandon (2022, Black-Star Editions)

- L'IRA et le conflit nord-irlandais - Agnès Maillot (2018 - presses universitaires de caen)
- en anglais, mais très accessible, à destination du grand public : Making Sense of the Troubles, David McKittrick & David McVea, Penguin
- la base de données CAIN (
https://cain.ulster.ac.uk/index.html)
- ces repères chronologiques fournis par le monde diplomatique 
https://www.monde-diplomatique.fr/2006/07/A/13651

 

 

Louise GERBIER


Sortie en Vallée du Cher

Passent les jours et passent les semaines à la recherche d'ombrelles ou de parasols, mais ce matin du 21 septembre, ce sont les parapluies qui étaient à l'honneur pour notre sortie médiévale à Mennetou-sur-Cher !

Guidés par une historienne passionnante, médiéviste très crédible comme on le constate sur la photo, nous avons découvert une cité qui méritait en effet que l'UTL s'y intéresse.

A midi, repas au musée du Blues de Châtres-sur-Cher, le seul de sa catégorie en Europe, guidés par un maître des lieux impressionnant de savoir et d'expérience dans le domaine concerné.

Monsieur GARCIA, expert jovial, nous a entraîné à sa suite le long du Mississipi, back to the origin, back to the roots !

Après ce voyage aux US, retour en Vallée du Cher avec M. Lacroix qui nous a fait un bel historique du canal de Berry (son utilité, ses péniches, ses mariniers,...). Illustrations à l'appui, par plans, photos et cartes postales pour une immersion dans un univers presque oublié. Passionnant !